Kinshasa, 05 mai 2025- À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le président Félix Tshisekedi a tenu un discours engagé sur le rôle crucial des journalistes dans la défense de la démocratie, tout en dénonçant la manipulation de l’opinion publique, notamment autour du partenariat stratégique entre la RDC et les États-Unis. Selon lui, certaines campagnes de désinformation — alimentées notamment par l’intelligence artificielle — visent à semer la confusion parmi les citoyens.
Le chef de l’État a exprimé une position claire sur la gestion des ressources nationales. “Jamais je ne braderai les richesses de la RDC. J’en ai fait le serment devant la Nation, et je m’y tiendrai jusqu’au bout”, lâche-t-il. Une manière de répondre à ceux qui l’accusent de céder aux pressions extérieures ou de manquer de transparence dans les accords internationaux.
S’adressant aux professionnels des médias, Félix Tshisekedi a insisté sur la responsabilité qui leur incombe dans la lutte contre les fausses informations. “Vous êtes le gardien d’un Congo libre. Je lance un appel de notre mémoire collective”, déclare-t-il, appelant à une vigilance accrue dans la vérification des sources et à un travail journalistique fondé sur l’investigation.
Il a exhorté les journalistes à se rapprocher des canaux d’information officiels pour ne pas devenir, même involontairement, « les relais des ennemis de la Patrie ». Pour lui, « la liberté d’informer est sacrée, mais elle exige, plus que jamais, rigueur, éthique et loyauté envers la vérité et l’intérêt supérieur de notre Peuple ».
Enfin, le président est revenu sur l’ordonnance-loi encadrant l’exercice de la presse en RDC, qu’il présente comme une avancée significative pour un journalisme plus responsable. Il a invité l’UNPC à faire respecter les normes professionnelles afin de restaurer la rigueur et l’ordre dans le paysage médiatique congolais.