Lubumbashi, 23 octobre 2025- Les experts du Fonds monétaire international (FMI) ont lancé ce mercredi à Lubumbashi la deuxième revue du programme économique et financier triennal conclu avec le gouvernement congolais. Selon la revue Enjeux africains, cette étape marque une phase cruciale dans l’évaluation des engagements du pays envers les critères fixés par le FMI.
Au programme de cette mission figurent des échanges avec les opérateurs miniers, une visite du poste frontalier et douanier de Kasumbalesa, ainsi que des rencontres avec les acteurs économiques régionaux. Cette première étape dans le Haut-Katanga permettra aux experts de mieux cerner l’impact des activités minières et du commerce transfrontalier sur la performance économique nationale.
La mission poursuivra ensuite ses travaux à Kinshasa à partir de samedi, pour des discussions approfondies avec le gouvernement central, l’administration publique, les régies financières et la Banque centrale du Congo (BCC). Ces entretiens devraient s’étendre jusqu’au 4 novembre.

L’équipe du FMI procédera à une évaluation détaillée des critères quantitatifs et des repères structurels définis dans le cadre de la Facilité élargie du crédit (FEC). L’objectif est de vérifier la conformité des réformes engagées par les autorités congolaises, notamment dans les domaines budgétaire, monétaire et structurel.
Un accord au niveau des services entre le gouvernement congolais et le FMI est attendu à l’issue de cette deuxième revue. Cet accord, assorti d’un rapport de mission, sera soumis dans les prochaines semaines au conseil d’administration de l’institution financière internationale pour validation.
En cas d’approbation, la RDC devrait bénéficier du décaissement d’une nouvelle tranche estimée à près de 260 millions de dollars américains, contribuant ainsi à renforcer les réserves de change et à soutenir la mise en œuvre du programme de réformes économiques.
Cette nouvelle étape s’inscrit dans la continuité de la coopération entre Kinshasa et le FMI, visant à assurer la stabilité macroéconomique du pays et à promouvoir une gestion rigoureuse des finances publiques.
