Mbuji-Mayi,2 Janvier 2023- La confédération syndicale exige le limogeage de l’actuel directeur général de la minière de bakuanga ( MIKA) pour mégestion à la tête de cette société minière.
Dans un point de presse tenu ce lundi 02 Janvier 2023 ,le secrétaire interprovincial de la confédération syndicale du Congo (CDC), Bazil Kamanga dénonce les malversations financières et la mauvaise gestion qui selon lui, ont caractérisé le DG actuel de la minière de bakuanga durant deux ans depuis l’occupation de son poste.
Ce dernier, exprime son regret d’avoir constaté que deux ans à la tête de la MIBA Paulin Lukusa a fait preuve d’insuffisance managériale pour trouver des investisseurs afin de relever la société de minière.
» Nous estimons que la MIBA est mal gérée. Je prends un simple exemple, en deux ans et demi de mandat, le directeur général passe plus de deux ans et trois mois à Kinshasa gere-t-on une entreprise du portefeuille de l’état au téléphone ? Le siège d’exploitation et la mine sont à mbujimayi et non à Kinshasa où il y’a des bureaux climatisés « déclare le syndicaliste , tout en condamnant le fai que le directeur général passe le plus de temps à recouvrer la création de la MIBA au près du gouvernement ce qui est la responsabilité du directeur financier.
En outre, Bazil Kamanga accuse en plus le DG Paulin LUKUSA de n’avoir organisé aucune réunion du comité exécutif que deux fois en deux ans, alors que selon lui, la logique voudrait que cette réunion se tienne au moins une fois le mois. Le secrétaire inter professionnel du syndicale accuse tout de même le directeur général d’opérer les retraits de l’argent directement à la caisse.
Pour la gestion du personnel , Bazil KAMANGA désapprouve la manière » autocratique » de gérer le personnel dans le chef du directeur général notamment les permutations intempestives des travailleurs , surtout les femmes qui selon lui, demeure une forme d’harcèlement.
» La femme est insecurisée aujourd’hui à la MIBA . Comment voulez-vous que sans motif valable , sans dossier disciplinaire ouvert que l’on puisse permuter le personnel au bon vouloir du directeur général. C’est de l’ harcèlement professionnel,et le chef de l’État est contre cela. Et notre comme syndicat c’est de protéger tout travailleur quelque soit son sexe. » A-t-il indiqué.
Par ailleurs,le Secrétaire de la CSC demande au Chef de l’État de recevoir les syndicalistes de la MIBA , pour entendre les véritables desideratas des travailleurs.
De son côté, le directeur général de la MIBA rejette en bloc ces allégations qu’il qualifie de » sans aucun fondement »
Augustin Lumbala