Kinshasa, 16 Octobre 2023 – La RDC s’engage à diversifier son économie en réduisant sa dépendance aux mines et en exploitant son potentiel énergétique, forestier, agricole et environnemental.
Lors de la 115ème réunion du Conseil des ministres, le chef du gouvernement, Sama Lukonde, a souligné l’importance de cette démarche, faisant référence au récent forum sur l’agrobusiness tenu à Kinshasa du 4 au 5 octobre, auquel il a participé. Pour atteindre cet objectif de diversification économique, le gouvernement met l’accent sur l’agriculture, considérée comme la clé de voûte de cette stratégie.
En plus du développement des infrastructures, du tourisme et de l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’électricité, le gouvernement considère le secteur agricole comme essentiel pour accroître l’offre de biens sur le marché intérieur, réduire les importations à court terme et augmenter les exportations à moyen terme.
Dans ce contexte, le premier ministre a demandé au ministre des Finances d’accélérer la finalisation du dossier de création de la Banque nationale de développement, qui sera un instrument de financement de l’économie du pays.
Grâce à cette banque, le gouvernement pourra orienter ses fonds vers des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, le tourisme, la pêche, l’élevage et la promotion de la classe moyenne, contribuant ainsi à améliorer l’offre de devises.
Selon les experts en agriculture, la RDC dispose de milliers d’hectares de terres arables ayant le potentiel de produire suffisamment de nourriture pour toute l’Afrique centrale. De plus, la RDC abrite la plus grande partie de la forêt équatoriale d’Afrique centrale, offrant des opportunités pour une exploitation durable des ressources forestières.
En résumé, la République Démocratique du Congo s’attaque à la diversification de son économie en exploitant ses ressources énergétiques, forestières, agricoles et environnementales.
L’agriculture, une pierre angulaire
L’agriculture est considérée comme la “pierre angulaire” de cette stratégie, visant à augmenter l’offre de biens sur le marché intérieur, réduire les importations et augmenter les exportations. Pour soutenir cette transition, le gouvernement prévoit la création de la Banque nationale de développement afin de financer les secteurs prioritaires et de promouvoir la croissance économique.
Avec ses vastes étendues de terres arables et sa forêt équatoriale, la RDC possède un potentiel considérable pour devenir un acteur majeur dans la production alimentaire et la gestion durable des ressources naturelles en Afrique centrale.
Nicolas Kayembe