Kinshasa, 24 janvier 2025- A travers des messages publiés ce vendredi sur les réseaux sociaux et par e-mail, les ambassadeurs des États-Unis d’Amérique et de la France en RDC et le ministre britannique des affaires étrangères invitent les ressortissants de leurs pays respectifs à quitter la ville de Goma, chef-lieu de la province de la province du Nord-Kivu.
Cette décision peut être interprétée de plusieurs manières selon les perspectives. D’une part, ces pays ont la responsabilité première d’assurer la sécurité de leurs citoyens à l’étranger, surtout dans des zones de conflit où la situation peut rapidement se détériorer. Ces appels à évacuation sont souvent des mesures préventives basées sur des évaluations du risque immédiat.
D’autre part, certains observateurs, notamment en République démocratique du Congo, pourraient percevoir ces démarches comme un manque de solidarité ou d’engagement réel dans la résolution de la crise qui frappe l’est du pays.
D’aucuns estiment, que le départ des ressortissants étrangers pourrait être vu comme une forme de désengagement ou un message implicite sur la gravité de la situation, ce qui peut nourrir des frustrations au sein de la population locale.
Les accusations de « complicité » envers ces pays peuvent découler d’une perception selon laquelle les puissances occidentales ne prennent pas suffisamment de mesures concrètes pour mettre fin au conflit, en particulier en exerçant une pression plus forte sur les acteurs régionaux impliqués, comme le Rwanda, souvent accusé de soutenir le M23.