Bunia, le 1er Septembre 2022-L’ONG Convention pour le développement de peuple forestier (CODEPEF/Ituri)se dit très choquée par la non prise en compte de ses alertes par des services de sécurité pour prévenir des nouvelles attaques des combattants d’Allied Démocratic forces (ADF), dans plusieurs agglomérations du territoire de Mambasa, en province de l’Ituri.
D’après Adelard Kibwana, coordonnateur de cette ONG sur l’axe Makeke-Mambasa, ces attaques surviennent 16 jours seulement après ses alertes. Cet activiste de droits de l’homme regrette le fait que les forces de sécurité n’ont pas déployer en temps des troupes militaires, dans les points chaud de la partie Sud du territoire de Mambasa afin de prévenir les différentes attaques qui s’enregistrent ce dernier temps.
«La situation est encore confuse dans plusieurs coins du territoire de Mambasa, la population qui vit dans la misère commence à se déplacer vers les milieux qu’elle juge sécurisés» a déclaré Adelard Kibwana,à enquête.cd.
La CODEPEF pense qu’il temps plus que jamais au commandement des opérations conjointes FARDC-UPDF, de déployer une force conjointe à qui on reconnaît cette mission spéciale d’éradiquer les ADF afin d’en finir avec ce massacre, dans la zone.
Rappelons que les ADF ont fait incursion mardi 30 août à Biakato une localité se trouvant dans la chefferie de Babila-Babombi, dans le territoire de Mambasa. Les sources sur place parlent de 14 civils tués par des rebelles. L’armée qui confirme cette version parle aussi de six (6) combattants ADF tués lors de la riposte.