Kinshasa, 17 janvier 2024- L’armée congolaise a affirmé dans un communiqué signé mardi, que le soldat tué et les deux autres capturés par l’armée rwandaise se sont retrouvés sur le territoire rwandais par « inadvertance » alors que l’armée rwandaise évoquait une « provocation ».
Lors d’un point de presse tenu à Kinshasa, le général – Major Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à indiqué que les soldats de deuxième classe Assumani Mupenda, Anyasaka Nkoy (militaire abattu) et Bokuli Lote étaient en patrouille le long de la frontière commune RDC-Rwanda avant de se retrouver par mégarde, aux environs de 10 heures, sur le territoire rwandais. L’un d’eux a été abattu et les deux autres capturés par les Forces de Défense du Rwanda.
Les FARDC ont déploré le fait qu’au lieu de s’adresser au « Mécanisme conjoint de vérification » , l’armée rwandaise soit allée jusqu’à abattre un militaire congolais, d’autant plus que cette situation des militaires congolais ou rwandais égarés et appréhendés sur le territoire rwandais ou congolais est fréquente.
Pour rappel, l’armée rwandaise avait affirmé plus tôt dans la journée de mardi que ses patrouilles ont ouvert le feu sur le soldat congolais abattu lorsque ce dernier a commencé à tirer sur les patrouilleurs. Également, Les soldats congolais avaient en leur possession un fusil AK-47, quatre chargeurs de 105 cartouches, un gilet de protection et des sachets de cannabis.
Toutes fois, l’armée congolaise a saisi le Mécanisme précité «pour le rapatriement du militaire tué et des capturés».
Syntyche Ntumba