Kinshasa, 06 juin 2025- Le Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), M. Miguel Katemb Kashal, est invité à l’Assemblée nationale le mercredi 11 juin prochain. Il répondra à une question orale avec débat initiée par le député national Munyomo Basilwongo Patrick Donatien, dans le cadre du contrôle parlementaire.
Cette invitation concerne la gestion et la situation actuelle de l’ARSP, un organisme central dans la régulation du secteur privé en République Démocratique du Congo. En ligne de mire, les mesures prises pour stimuler l’entrepreneuriat local et protéger les petites et moyennes entreprises congolaises face à la concurrence étrangère dans la sous-traitance et autres.
Une audition stratégique pour la transparence et la redevabilité
Cette invitation à l’Assemblée nationale, constitue une étape importante dans le processus de transparence et de redevabilité imposé aux gestionnaires publics. Pour Katemb, elle représente également une tribune stratégique pour valoriser les avancées accomplies dans la régulation de la sous-traitance, pilier du développement économique inclusif.
Plutôt que d’adopter une posture défensive, Miguel Katemb saisira cette occasion pour présenter aux élus les résultats tangibles de sa gestion depuis sa prise de fonctions. L’homme fort de l’ARSP compte ainsi démontrer l’impact des réformes engagées sous sa direction, dans un secteur longtemps critiqué pour son opacité et son inefficacité.
Miguel Kashal a accompli un exploit majeur avec plus de 1.400 contrats signés, représentant plus de 2 milliards de dollars, au bénéfice de 800 entrepreneurs congolais. Ce qui constitue une avancée significative vers l’émergence d’une véritable classe moyenne nationale. Ces révélations ont été faites par le ministre de l’Industrie et du Développement des PME, Louis Watum Kabamba, lors d’un briefing avec le ministre de la Communication, Patrick Muyaya.
Surtout sous la houlette de Miguel Katemb, l’ARSP a connu une transformation notable. Parmi les réalisations phares figurent la mise en place du Registre national des sous-traitants, permettant d’identifier et de structurer les entreprises éligibles à la sous-traitance, assurant ainsi plus de transparence dans l’attribution des marchés.
Il y a aussi le renforcement du contrôle des entreprises étrangères, afin de garantir la priorité aux sociétés congolaises dans l’exécution des contrats de sous-traitance, conformément à la loi et la signature de plusieurs partenariats avec les entreprises publiques et privées, dans le but d’ouvrir davantage d’opportunités aux PME congolaises et l’organisation régulière de missions de contrôle et de sensibilisation dans les provinces, pour veiller à l’application stricte de la législation sur la sous-traitance.