Kinshasa, 13 septembre 2025- Dans la nuit du 10 septembre, une pirogue transportant des passagers a chaviré au confluent des rivières Nsolo et Maringa, dans la province de l’Équateur. Ce drame a coûté la vie à plus de cent personnes, parmi lesquelles figuraient plusieurs élèves. Seules huit personnes ont survécu, grâce à l’intervention rapide des riverains.
Face à cette tragédie, la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a exprimé sa compassion et adressé ses « sincères regrets » aux familles des victimes. Dans un communiqué publié le vendredi 12 septembre, elle a assuré que « tout est mis en œuvre pour une prise en charge rapide et coordonnée entre le gouvernement central et les autorités provinciales ».
Elle a également rappelé le caractère obligatoire des règles de sécurité, notamment le port de gilets de sauvetage, le contrôle technique des embarcations, l’interdiction de naviguer de nuit, l’assurance obligatoire et la formation des commandants. « Tout contrevenant sera sanctionné, à quelque niveau que ce soit », a-t-elle prévenu.
De leur côté, des experts de la société civile de l’Équateur pointent du doigt le « laxisme coupable » des autorités dans la gestion du trafic fluvial. Selon eux, le manque de contrôle des embarcations, l’irrespect des normes de sécurité et l’absence d’un dispositif de secours structuré ont contribué à alourdir le bilan de ce drame.
Ce naufrage met en exergue, une fois de plus, la fragilité des populations tributaires du transport fluvial et souligne l’urgence d’un renforcement strict des mesures de sécurité pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.
