Kinshasa, 29 octobre 2025- La politique de change et la stabilité macroéconomique étaient au cœur des discussions entre la Banque Centrale du Congo (BCC) et la mission du Fonds monétaire international (FMI), lors d’une séance de travail présidée ce mardi 28 octobre à Kinshasa, par le Gouverneur de la Banque centrale du Congo,André Wameso.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la deuxième revue du Programme économique du Gouvernement, soutenu par la Facilité Élargie de Crédit (FEC) et la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD). Elle intervient après la participation du Gouverneur Wameso aux Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Washington DC, ainsi qu’à la réunion de la Troïka politique, consacrée à l’évaluation des engagements financiers du pays.
Conduite par Calixte Ahokposi, Chef de mission du FMI, la délégation a échangé avec les experts de la BCC sur les principales orientations de la politique monétaire et de change, notamment l’évolution anticipée de l’inflation, la dynamique du marché interbancaire et celle du marché des changes, ainsi que sur l’état d’avancement des réformes structurelles en cours dans le secteur financier.
Dans son allocution, le Gouverneur André Wameso a réaffirmé la volonté de la Banque Centrale de maintenir la stabilité macroéconomique, tout en consolidant la discipline monétaire et budgétaire. Il a souligné l’importance de la crédibilité institutionnelle et de la transparence dans la mise en œuvre des politiques publiques, rappelant que la BCC reste engagée à honorer les accords conclus avec le FMI.
« La Banque Centrale demeure déterminée à poursuivre les réformes engagées pour renforcer la stabilité du cadre macroéconomique et soutenir la croissance économique de la République démocratique du Congo », a-t-il déclaré.
La mission du FMI, qui se poursuit jusqu’au 5 novembre 2025, vise à évaluer les performances économiques du pays et à préparer la présentation de ses conclusions devant le Conseil d’administration du Fonds, prévue pour décembre prochain.
À travers cette collaboration, la RDC entend accroître la résilience de son économie, stabiliser sa monnaie et favoriser un environnement financier propice à l’investissement et au développement durable.
