Kinshasa, 11 octobre 2024- Le 7 octobre dernier, une correspondance des avocats de Jean-Jacques Wondo, prévenu dans le procès en appel concernant la tentative de coup d’État en République Démocratique du Congo (RDC), a été adressée au directeur de la prison de Ndolo.
Dans ce document, qui a également été transmis au ministre de la Justice et aux autorités militaires, les avocats soulignent la détérioration alarmante de la santé de leur client, ainsi que des conditions d’incarcération jugées précaires. Ils réclament un transfert urgent de Wondo vers un centre hospitalier afin qu’il puisse bénéficier des soins médicaux appropriés.
“Je viens par la présente au nom et pour le compte de monsieur Jean-Jacques Wondo, détenu illégalement à la prison militaire de Ndolo dans les conditions très précaires, pour solliciter son transfert dans un centre hospitalier de la place afin de lui permettre de suivre des soins appropriés au regard de sa santé qui n’est pas stable en ce moment”, lit-on dans cette correspondance.
Jean-Jacques Wondo souffre de plusieurs affections sérieuses, notamment d’hypertension et de diabète, qui nécessitent une attention médicale constante. Les avis médicaux fournis par les médecins de la prison et d’autres établissements de santé confirment la nécessité d’un suivi médical en dehors de l’établissement pénitentiaire. Malgré ces recommandations formulées il y a plus de deux mois, aucune mesure n’a été prise pour répondre à cette demande, aggravant ainsi la situation de santé de l’accusé.
Face à cette impasse, les avocats de Wondo interpellent les autorités sur l’importance de respecter les droits de leur client et de garantir sa santé. L’état de santé de Jean-Jacques Wondo s’est en effet détérioré, avec des battements cardiaques irréguliers signalés par son médecin traitant.