Kinshasa, 03 mars 2025- Kinshasa s’est figée samedi dernier pour rendre un dernier hommage à l’une de ses plus grandes icônes sportives. Sur l’esplanade du Palais du Peuple, la dépouille du catcheur Edigwe Moto na Ngenge a été exposée, attirant une foule immense de fans, de proches et de personnalités. Le moment fort de cette cérémonie a été l’arrivée du Président Félix Tshisekedi, venu saluer la mémoire de ce champion qui a marqué l’histoire du sport congolais.
Décédé le 13 janvier dernier à Casablanca, au Maroc, où il était hospitalisé, Edigwe, de son vrai nom Louis Mapina, laisse derrière lui un héritage incomparable. Son corps, rapatrié à Kinshasa le 24 février, a été accueilli avec émotion par une population en deuil. Plus qu’un simple catcheur, il était une figure emblématique, dont les combats rassemblaient des milliers de spectateurs, fascinés par son style unique et son charisme sur le ring.
La présence du chef de l’État aux côtés de la famille du défunt et des acteurs du monde sportif témoigne de l’importance accordée à cet hommage national. Le Président Tshisekedi a longuement observé la dépouille d’Edigwe avant de s’entretenir avec ses proches, un geste fort qui traduit la reconnaissance de toute une nation envers cet homme qui a su inspirer plusieurs générations.
Mais au-delà du sport, c’est toute la société congolaise qui pleure la disparition d’un symbole. Edigwe Moto na Ngenge représentait une époque, une passion, un rêve pour de nombreux jeunes. Son catch spectaculaire et son surnom, qui signifie « le feu et la puissance », lui avaient valu une place à part dans le cœur des Congolais. Son décès marque la fin d’une ère, et ses fans, venus en nombre, lui rendent aujourd’hui un dernier hommage avant ses funérailles.
En se recueillant devant sa dépouille, le Président Tshisekedi a envoyé un message fort : celui du respect et de la reconnaissance pour les figures qui ont marqué l’histoire du pays. Edigwe Moto na Ngenge s’en va, mais son nom restera gravé dans la mémoire collective. Ce 1er mars 2025 restera comme le jour où la RDC a dit adieu à l’un de ses plus grands champions.
