Kinshasa, 11 septembre 2025- Le retard de 11 minutes dans l’atterrissage de l’avion présidentiel transportant Félix Tshisekedi mardi soir continue de susciter des réactions. Cet incident, causé par une coupure d’électricité à l’aéroport international de N’Djili, a mis en lumière la fragilité des installations aéroportuaires en République démocratique du Congo.
Réagissant sur le réseau social X, Tryphon Kin Kiey Mulumba, président du Conseil d’administration de la Régie des Voies Aériennes (RVA), a souligné que les pannes électriques restent un problème récurrent dans le pays et affectent également les infrastructures stratégiques comme les aéroports.
« Nous dépendons de générateurs et d’onduleurs pour assurer le balisage et le fonctionnement de la tour de contrôle, ce qui engendre des risques fréquents de dysfonctionnements » a-t-il expliqué, tout en lançant un appel pressant à une modernisation urgente des infrastructures aéroportuaires nationales.
L’incident a entraîné des mesures disciplinaires immédiates, notamment la suspension du commandant de l’aéroport et de plusieurs agents.
Toutefois, cette décision suscite des critiques au sein de la RVA, certaines sources dénonçant une mesure précipitée et potentiellement illégale.
Cet épisode relance le débat sur la sécurité et la fiabilité du trafic aérien en RDC. L’aéroport de N’Djili, principal hub aérien du pays, est confronté à des équipements vétustes et à une dépendance aux générateurs, ce qui augmente le risque d’incidents affectant la régularité des opérations aériennes et la sécurité des passagers.
