Kinshasa, 6 octobre 2025- Un vent nouveau souffle sur la gouvernance minière en République Démocratique du Congo. En mission officielle dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Son Excellence Louis Watum Kabamba, a conduit une opération coup de poing qui a abouti au démantèlement d’un réseau d’exploitation illégale d’or mené par des ressortissants chinois sur une concession appartenant à Kibali Gold Mines, dans le village de Gatanga.
Les constats faits sur le terrain sont alarmants. Les exploitants étrangers opéraient sans titre minier ni autorisation légale, en violation flagrante du Code minier et de son règlement. Ils avaient aménagé leurs propres routes et barrières, échappant à tout contrôle de l’État et rendant difficile l’accès aux autorités locales. Sur ces sites clandestins, des engins lourds tournaient jour et nuit, creusant la terre congolaise dans une exploitation sauvage et industrielle. Aucune taxe n’était payée, l’environnement était bafoué, et les travailleurs congolais vivaient dans des conditions proches de l’esclavage.
Face à ce scandale, le ministre des mines a réagi avec fermeté. En présence du Gouverneur du Haut-Uélé, de plusieurs députés nationaux et du Conseil provincial de sécurité, il a ordonné l’arrestation immédiate des auteurs de cette exploitation illégale, la saisie de tous les engins et matériels utilisés illicitement ainsi que l’arrêt total des activités sur les sites concernés. Cette action énergique, saluée par les autorités provinciales, a été perçue comme un signal fort en faveur de la légalité, de la bonne gouvernance et de la protection des ressources naturelles du pays.

« L’exploitation minière doit profiter au peuple congolais, pas aux hors-la-loi », a déclaré le ministre Louis Watum Kabamba, insistant sur sa détermination à rétablir l’ordre, la transparence et la souveraineté de l’État dans tout le secteur minier national.
Les images prises depuis les airs témoignent de l’ampleur du désastre, des cratères béants, des engins abandonnés, et des millions de dollars qui échappaient au pays dans un silence complice. La République Démocratique du Congo perdait ainsi une part importante de ses richesses au profit de l’illégalité.
Mais cette fois, le message est clair, plus jamais d’anarchie minière en République Démocratique du Congo. La loi s’applique à tous, sans exception.
Ce joli coup de filet du ministre Louis Watum Kabamba marque un tournant décisif dans la restauration de l’autorité de l’État dans les zones minières. Il confirme la volonté du gouvernement de transformer le secteur minier en un véritable moteur de développement durable au service du peuple congolais. La RDC reprend désormais le contrôle de ses ressources et s’engage résolument sur la voie d’une gouvernance minière responsable, équitable et souveraine.
